jeudi 14 mars 2013

L'ACCESSOIRE NE DOIT PAS PRENDRE LE PAS SUR L'ESSENTIEL !




L’ACCESSOIRE NE DOIT PAS PRENDRE LE  PAS SUR L’ESSENTIEL !
La tragédie de la Médina, ayant coûté à la Nation 9 de ses fils à peine entrés dans  la vie, a remis en pleine lumière une exigence pressante à laquelle doivent répondre tous les sénégalais. Il s’agit de faire montre de plus de rigueur, de davantage de rationalité, de plus  de volonté d’affronter, avec bon sens et esprit de suite, les obstacles qui entravent le développement national.
Qu’il ait fallu-encore- payer ce prix exorbitant pour simplement sembler s’accorder sur la centralité de la problématique de l’éducation, de la  formation et de la protection de nos filles et fils est bien dommage.
Ce le serait davantage si, malgré tout, rien ne devait bouger sur cette question essentielle simplement parce que le gouvernement,  différents groupes de pression, les citoyens sénégalais, se refusaient de voir la réalité en face.
Les enfants ont-ils des droits et ceux-ci méritent-ils une mobilisation collective ? Est-il admissible de les laisser vivre dans des conditions intenables, en ne leur offrant comme horizon que de mendier aux quatre coins des rues pour subsister ?
Sur ces questions, la réponse du P.I.T se veut sans ambages. Les enfants sénégalais, tous les enfants dans notre pays doivent être protégés. Aussi le P.I.T soutient-il sans réserve le gouvernement dans sa décision de veiller, plus scrupuleusement, à la sécurité et à l’intégrité des fils et filles de ce pays, en intégrant des modalités adéquates d’éducation religieuse pour ceux et celles dont la famille l’aurait choisie. Le  Secrétariat du Parti de l’Indépendance et du Travail encourage en conséquence toutes les parties concernées à explorer des solutions  pertinentes pour ne pas compromettre l’avenir des enfants de la nation et pour que, plus jamais, le Sénégal n’ait à pleurer ses fils, en raison de responsabilités non assumées ou pire,  désertées.
Sur un autre registre,  le colossal effort à investir pour préserver la part d’avenir de la jeunesse sénégalaise  impose aux forces coalisées de Benno Bokk Yakaar d’affronter l’échéance de mars 2014 avec lucidité et cohérence.
D’abord, en travaillant à apporter à la politique de décentralisation au Sénégal  les réformes venues à maturité et déjà indiquées par les Assises Nationales. Ensuite, en ne  perdant pas de vue les engagements auxquels les uns et les autres ont souscrit pour, de façon définitive, soustraire le Sénégal  des pratiques désastreuses de la gouvernance wadienne. Enfin, pour apporter, à l’échelle locale, les ruptures salvatrices attendues par la majorité des populations sénégalaises.
En perdant de vue ces enjeux particulièrement importants, en disloquant par boulimie ou vaine prétention le camp de la victoire, les alliés de Benno Bokk Yakaar pourraient bien donner l’occasion, aux tenants de l’ancien régime, soit de renaître de leurs cendres,  soit  de voir leurs pratiques ruineuses, détachant la politique de tout aspect éthique, prospérer de nouveau, au grand dam des sénégalais.
Pour dire donc qu’occulter ces enjeux, engager le Sénégal dans une compétition avant date, pour des élections locales auxquelles on aurait fait perdre leur sens véritable, ne peut qu’être contre productif pour Benno Bokk Yakaar, et, plus globalement, pour tous les Sénégalais avides de changements véritables.
D’autant que le contexte sous régional est, tout bien considéré, gros de complexité et d’incertitudes. Le Sénégal a besoin de cohésion, d’unité, d’accord le plus large possible quant aux modalités de résolution concrète et méthodique des très nombreux problèmes auxquels les sénégalais sont confrontés.
L’entendre, le comprendre, c’est œuvrer au renforcement de Benno Bokk Yakaar c’est-à-dire faire de la conquête du pouvoir non pas une fin mais un simple moyen à même d’améliorer les conditions d’existence des citoyens sénégalais.

Fait à Dakar le 12 mars 2012
Le Secrétariat du Comité Central du PIT-Sénégal

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