L’ACCESSOIRE NE DOIT
PAS PRENDRE LE PAS SUR
L’ESSENTIEL !
La tragédie de la Médina, ayant coûté à la Nation 9 de ses
fils à peine entrés dans la vie, a remis
en pleine lumière une exigence pressante à laquelle doivent répondre tous les
sénégalais. Il s’agit de faire montre de plus de rigueur, de davantage de
rationalité, de plus de volonté
d’affronter, avec bon sens et esprit de suite, les obstacles qui entravent le
développement national.
Qu’il ait fallu-encore- payer ce prix exorbitant pour
simplement sembler s’accorder sur la centralité de la problématique de
l’éducation, de la formation et de la
protection de nos filles et fils est bien dommage.
Ce le serait davantage si, malgré tout, rien ne devait bouger
sur cette question essentielle simplement parce que le gouvernement, différents groupes de pression, les citoyens
sénégalais, se refusaient de voir la réalité en face.
Les enfants ont-ils des droits et ceux-ci méritent-ils une
mobilisation collective ? Est-il admissible de les laisser vivre dans des
conditions intenables, en ne leur offrant comme horizon que de mendier aux
quatre coins des rues pour subsister ?
Sur ces questions, la réponse du P.I.T se veut sans ambages.
Les enfants sénégalais, tous les enfants dans notre pays doivent être protégés.
Aussi le P.I.T soutient-il sans réserve le gouvernement dans sa décision de
veiller, plus scrupuleusement, à la sécurité et à l’intégrité des fils et
filles de ce pays, en intégrant des modalités adéquates d’éducation religieuse
pour ceux et celles dont la famille l’aurait choisie. Le Secrétariat du Parti de l’Indépendance et du
Travail encourage en conséquence toutes les parties concernées à explorer des
solutions pertinentes pour ne pas compromettre
l’avenir des enfants de la nation et pour que, plus jamais, le Sénégal n’ait à
pleurer ses fils, en raison de responsabilités non assumées ou pire, désertées.
Sur un autre registre, le colossal effort à investir pour préserver
la part d’avenir de la jeunesse sénégalaise impose aux forces coalisées de Benno Bokk
Yakaar d’affronter l’échéance de mars 2014 avec lucidité et cohérence.
D’abord, en travaillant à apporter à la politique de
décentralisation au Sénégal les réformes
venues à maturité et déjà indiquées par les Assises Nationales. Ensuite, en ne perdant pas de vue les engagements auxquels
les uns et les autres ont souscrit pour, de façon définitive, soustraire le
Sénégal des pratiques désastreuses de la
gouvernance wadienne. Enfin, pour apporter, à l’échelle locale, les ruptures
salvatrices attendues par la majorité des populations sénégalaises.
En perdant de vue ces enjeux particulièrement importants, en
disloquant par boulimie ou vaine prétention le camp de la victoire, les alliés
de Benno Bokk Yakaar pourraient bien donner l’occasion, aux tenants de l’ancien
régime, soit de renaître de leurs cendres, soit de voir leurs pratiques ruineuses, détachant
la politique de tout aspect éthique, prospérer de nouveau, au grand dam des
sénégalais.
Pour dire donc qu’occulter ces enjeux, engager le Sénégal
dans une compétition avant date, pour des élections locales auxquelles on
aurait fait perdre leur sens véritable, ne peut qu’être contre productif pour
Benno Bokk Yakaar, et, plus globalement, pour tous les Sénégalais avides de
changements véritables.
D’autant que le contexte sous régional est, tout bien
considéré, gros de complexité et d’incertitudes. Le Sénégal a besoin de
cohésion, d’unité, d’accord le plus large possible quant aux modalités de
résolution concrète et méthodique des très nombreux problèmes auxquels les
sénégalais sont confrontés.
L’entendre, le comprendre, c’est œuvrer au renforcement de
Benno Bokk Yakaar c’est-à-dire faire de la conquête du pouvoir non pas une fin
mais un simple moyen à même d’améliorer les conditions d’existence des citoyens
sénégalais.
Fait à
Dakar le 12 mars 2012
Le Secrétariat
du Comité Central du PIT-Sénégal
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire